Bienvenue à l'église réformée du Bouclier

Les activités de la paroisse protestante du Bouclier se conjuguent en quatre directions :

Théologique : il s’agit de penser, critiquer et croire en toute liberté, posant la primauté de la foi sur les doctrines et la vocation de l’être humain à la liberté. En tant que Protestants, nous nous inscrivons dans une filiation et une Histoire faites de critique et de convictions, de résistance et de responsabilités, de protestation et d’engagements.

Éducative : on grandit toujours et à tout âge. Le Bouclier propose un accompagnement par des adultes et des animateurs formés. Il s’agira d’aider le jeune à donner un sens (signification et orientation) à sa vie, à poser ses questions, à partager ses doutes et ses convictions, à se construire en s’ouvrant au monde, aux autres et à Dieu.

Conviviale : on aime se rencontrer et vivre ensemble des temps essentiels : repas, randonnées, danse, chants, lecture, cinéma… À partir de ces rencontres, il s’agit bien de tisser des liens, de nourrir l’amitié, de découvrir de nouvelles personnes, d’être en communion de corps et d’esprit !

Musicale : depuis les plus jeunes jusqu’aux plus âgés, avec les grandes orgues, le djembé, la guitare, la flûte ou le chant a capella. Communion, harmonie, créativité, attention aux autres, ouverture à la mélodie de la vie…et plaisir !

Prochains événements

novembre 2024
décembre 2024
Pas d'événement actuellement programmé.

Édito

L’élection de Donald Trump en tant que 47ème président des États-Unis plonge le monde dans une forme d’incertitude devant celui que certains commentateurs politiques ne prennent toujours pas au sérieux, le décrivant tantôt comme un fou, un bouffon ou une marionnette.

En France particulièrement, on a déjà fait l’expérience de la manière dont le manque de culture religieuse des médias a empêché une lecture critique de choix politiques qui sont tout sauf des provocations et ne laissent rien au hasard.

Que l’on se souvienne : participation à la marche pour la vie à Washington, nominations de juges ultraconservateurs à la Cour suprême, ou encore transfert de l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, Donald Trump a multiplié les gages à son électorat évangélique lors de sa précédente mandature, au point de que certains ont vu en lui le nouveau Cyrus, ce roi païen souverain des Perses et des Mèdes, qui en 550 avant notre ère, est accueilli en sauveur par les populations des pays conquis et en particulier par les Israélites autorisés par le célèbre édit, à retourner à Jérusalem. Il a déjà été démontré la manière dont les dirigeants de la nation américaine se trouvent investis par une partie de leur électorat d’une tâche particulière très largement religieuse, et comment l’utilisation de la rhétorique messianique – notamment par les présidents Reagan et Bush Junior-, a été utilisée pour justifier des décisions en matière de politique étrangère.

Ce messianisme, d’abord religieux, a évolué dans une forme purement idéologique basée sur l’idée que les États-Unis doivent restituer à l’humanité des préceptes moraux et religieux et un « bonheur » longtemps dérobé aux hommes par la privation de libertés fondamentales. Pour mener à bien ce projet, Donald Trump pourra compter sur l’un de ses soutiens les plus actifs : le milliardaire libertarien Elon Musk et son réseau social international X.

Pasteur Fabian Clavairoly

 

A noter :

– Dimanche 10 novembre à 10h30 : Culte pour les familles ayant vécu un deuil.
– Mercredi 13 novembre à 19h00 : groupe 20-30 ans : « Trump et les évangéliques américains »
– Samedi 16 à 16h30 : Culte des petits autour de Myriam la prohétesse
– Dimanche 17 à 9h00 : Théo’café : Figures de résistance protestante : MartinNiemöller par le professeur Frédéric Rognon puis culte à 10h30
– Dimanche 17 de 10h30 à 16h00 : Dimanche en Fête
– Jeudi 21 novembre à 15 h, nous aurons le plaisir d’avoir à nouveau au milieu de nous Jean-Michel Douiller pour une séance toujours appréciée de chants participatifs, juste avant l’Avent :  « chanter de toute son âme, prier de tout son cœur » en salle Bartholmé.