On aimerait que vivre
aille de soi
que les cailloux fondent
et que l’amour réponde
On voudrait aller
dans ses journées
le cœur accordé
et les gestes libres
dans la simple tranquillité
d’être ce que l’on est ;
Quelquefois il est vrai,
le miracle s’accomplit.
Pour certains d’ailleurs
plus que pour d’autres.
On perdrait son temps
à questionner cette inégalité.
Regarder plutôt
vers cette clarté d’en haut
qui ne s’habitue pas
à nos obscurités
Francien Carillo, théologienne réformée suisse