Comme Zachée, je te cherche mon Dieu,
et si je suis trop petit, tu mettras un arbre sur mon chemin
pour me hisser jusqu’à toi.
Je te cherche mon Dieu, et si dans ma quête,
je m’envole vers de trop hautes sphères,
tu me lesteras du poids concret de ta Parole
pour m’incarner avec toi.
Je te cherche mon Dieu, et si je m’égare dans des labyrinthes de codes et de lois
tu diras simplement : « Aujourd’hui, moi je viens chez toi ».
Je te cherche mon Dieu, mais tu me précèdes toujours dans ma quête.
Si je crois te trouver, tu es déjà ailleurs ; et dans l’espièglerie
de notre jeu de cache-cache, tu me conduis patiemment vers le Royaume.
Marion Muller-Colard