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La réponse insolente.

« Une dispute entre juifs, à propos d’un certain Jésus qui est mort et dont Paul affirmait qu’il était vivant ». C’est ainsi que le romain Festus, éphémère gouverneur de Judée entre 60 et 62, résume le fait chrétien, avec un sens de la concision remarquable, rapporté dans les Actes des Apôtres (25,19). Quelques années à peine après la mort du Christ et alors que les conflits qui secouent la Judée sont multiples tant au niveau religieux que politique, Festus évite le dérapage ou la provocation inutile sur un sujet dont on sent bien à travers la brièveté du propos qu’il ne maitrise pas bien les détails.

Et nous ? Où en sommes nous aujourd’hui, vis-à-vis de ce qui constitue le coeur de la foi chrétienne, ce dogme fondateur pourtant déjà devenu son maillon faible dès les premiers temps du christianisme, tant les doutes et les questionnements sont nombreux ?

Sommes-nous aussi frileux que Festus, ou capables d’assumer et partager une foi dans l’espérance de la résurrection ? Sans doute est-il de notre responsabilité, pour nous comme autour de nous et alors même que la société tend à se détourner de tout ce qui a trait à la mort, de proposer un discours à la fois sur la réalité de la mort physique et sur notre espérance pour l’au-delà.

Rappeler aussi que Pâques, c’est assumer en les nommant pour mieux les dénoncer tous les vendredis noirs de l’Histoire : mépris de la justice, massacre des innocents, cynisme politique, et crucifixions moins spectaculaires mais tout aussi cruelles que peuvent représenter un licenciement, une rupture, une maladie.

Mais entre toutes ces interprétations données à l’événement Pâques, finalement, pourquoi devrions-nous choisir ? Et si Pâques était la réponse insolente et souveraine que nous propose Dieu face aux doutes et aux peurs de nos errances.

Pasteur Fabian Clavairoly

A noter

  • Dimanche 7 avril à 9h00 : Catéchisme pour adultes : « Y a-t-il une pédagogie chrétienne ? L’apport de la rhétorique », par Lucas Hanslaer.
  • Dimanche 7 avril à 10h30 : Culte
  • Dimanche 7 avril à 19h00 au Bouclier : Partage biblique : « Les Psaumes, dans le protestantisme »
  • Mardi 9 avril : Cercle des cinéphiles
  • Mercredi 10 avril à 20h00 salle Léon XII au FEC, place Saint Etienne : l’association d’amitié judéo-chrétienne a le plaisir de vous inviter autour du thème : « L’espoir le plus haut » : Emmanuel Levinas et le messianisme juif », par Joëlle Hansel, directrice de programme au Collège international de philosophie et membre fondateur de la Société internationale de recherches Emmanuel Levinas (SIREL).
  • Samedi 13 avril à 15h00 : Balade des familles des Cultes des tout-petits
  • Dimanche 14 avril à 10h30 : Culte et rencontre Dimanche en Fête

 

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Édito

Vivre le temps liturgique en étant réformé

L’année liturgique se termine ce dimanche, avant de se déployer à nouveau avec le premier dimanche de l’Avent qui sera l’occasion au début du mois de décembre de nous pencher sur le sens de l’attente messianique.

Longtemps parent pauvre de la théologie réformée, la liturgie – et notamment l’année liturgique -, sont des réalités bien plus tangibles chez nos frères luthériens, et a fortiori chez les catholiques ou encore les orthodoxes qui célèbrent quant à eux la « Divine Liturgie ».

Mais même si nous ne l’évoquons que rarement, cette année liturgique rythme bel et bien non seulement nos offices et les fêtes religieuses mais aussi notre manière de vivre notre foi.

Elle propose en effet aux chrétiens de toutes confessions de vivre dans leur vie de pratique spirituelle l’histoire du salut racontée dans l’Évangile, en y intégrant des composantes particulières y compris sensorielles, dans la double acception du mot sens : donner du sens et convoquer les sens.

La structure fondamentale de l’année liturgique est construite autour de la fête de la Résurrection du Christ et fondement de notre foi : Pâques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle reprend alors les principaux événements de la vie du Christ :

  • L’Avent (violet) qui précède le temps de Noël : sa naissance, son épiphanie et son baptême.
  • Le Carême (violet) qui prépare Pâques : sa mort et sa résurrection
  • Le temps pascal (blanc) : de Pâques à l’Ascension puis la Pentecôte, don de l’Esprit (rouge).
  • Le temps dit ordinaire ou temps de l’Église en deux périodes (vert) se trouve
    d’une part après le temps de Noël jusqu’au Carême, et d’autre part après le temps pascal jusqu’à la fin de l’année liturgique.

Notez que ces deux périodes varient chaque année, en fonction de la date de Pâques (qui comme vous le savez, est célébrée depuis le Concile de Nicée en 325 le dimanche qui suit le quatorzième jour de la Lune qui atteint cet âge au 21 mars ou immédiatement après).

Si j’aime à rappeler que la liturgie réformée est belle et cohérente et qu’il est bon d’en comprendre l’ordre pour la vivre pleinement, il en est de même pour l’année liturgique que nous pourrions aisément investir davantage au Bouclier, notamment visuellement. Qu’en pensez vous ?

Je me réjouis de rentrer bientôt dans le temps de l’Avent, synonyme pour moi à la fois d’évocation de souvenirs et de promesses à venir.

Pasteur Fabian Clavairoly

 

A noter

  • Dimanche à 10h30 : culte avec Sainte-Cène
  • 19h00-20h30 : Partage biblique sur le prophète Ésaïe, rdv au Bouclier salle Calvin autour d’un apéritif
  • Mercredi 27 à 19h00 : Groupe 20-30
  • Jeudi 5 décembre 15h visite à la BNUS des réserves précieuses et des magasins , inscription obligatoire  auprès d’Evelyne Will-Muller avant le 25.11 evelyne.will-muller@wanadoo.fr, 06.22.11.24.10
  • L’Amitié judéo-chrétienne de Strasbourg organise un repas chabbatique le samedi 7 décembre. Inscription obligatoire, renseignements auprès d’Evelyne Will-Muller
  • Dimanche 8 décembre à 9h00 : Théo café : « Pourquoi lire le Nouveau Testament » par le professeur Christian Grappe

 

 

 

 

Welcome

Le Bouclier wishes to be, above all, a lively Reformed parish. As heir to the first Reformed community founded by Jean Calvin, « Le Bouclier » (The Shield, named after the name of the street) is made up of 1,200 members and accompanied by two pastors.

« Le Bouclier » seeks to offer sharing and communion in an open-minded way so that parishioners and their friends may live through their spiritual questions together in the light of the Gospel. Today, all age groups are equally represented with, as a consequence, very active young people.

We offer a church service every Sunday which is sometimes followed by lunch. There are activities for all ranging from a group of young parents, a choir, « les doigts agiles » (nimble fingers), « les causeries du jeudi » (Thursday afternoon chats), evening meals, Bible studies, adult catechism and long walks which take place at different periods of the year.

Willkommen

Herzlich willkommen. Die evangelische reformierte Gemeinde « Le Bouclier » ist die Erbin der ersten Gemeinde, die in Strasbourg von Jean Calvin gegründet wurde.

Alle Altersgruppen haben ihren Platz und ein Schwerpunkt liegt auf der Jugendarbeit: vom Krabbelgottesdienst, über den Kindergottesdienst und Konfirmandenunterricht, bis zur Jugendarbeit, mehreren Freizeiten, und internationalen Workcamps. Andere Aktivitäten der Gemeinde sind der Chor, der Gospelchor, der Frauen-Handarbeitskreis, das Treffen der Senioren, die « Essen zu Hause mit je 8 Personen », die Wandergruppe, Bibelkreise, Erwachsenenkatechismus…

Die musikalischen Aktivitäten, herkommend von der reformierten Psalmtradition, und heute mit den Chören, der neuen « von JS Bach erträumten » Orgel, und vielen Konzerten, Kantatengottesdiensten, ist ein anderer Schwerpunkt der Kirchengemeinde.

Nach dem Sonntagsgottesdienst (um 10h30) findet einmal im Monat ein gemeinsames Essen statt.

Die Gemeinde besteht heute aus 1200 Gemeindemitgliedern mit zwei Pfarrstellen . »Le Bouclier » bietet den Gemeindemitgliedern und ihren Freunden einen Ort, an dem sie sich begegnen können und an dem sie ihre Fragen und Beschäftigungen hinsichtlicht ihres Glaubens teilen und leben können.