Qu’elles aient lieu en Chine, en Inde, ou en France, les inondations sont un des phénomènes climatiques inquiétants de cet été, responsables d’innombrables victimes à travers le monde, jusque sous nos yeux incrédules, comme chez nos voisins allemands et belges que nous avons portés dans nos prières ces derniers jours.
D’innombrables scientifiques estiment aujourd’hui que le risque d’inondation a drastiquement augmenté dans certaines régions à cause du dérèglement climatique. Entre les Vosges et le Rhin, l’Alsace est particulièrement concernée. Mais dans certaines zones rurales, les élus rechignent toujours à mettre en place des mesures de prévention.
Je ne fais pas partie des pasteurs qui cherchent par tous les moyens à relier les événements du quotidien à l’action de Dieu dans nos vies, mais je cherche en revanche à trouver dans les récits de la Bible des chemins de sens.
Devant ces déluges à répétition, on peut sourire à l’idée d’un parallèle avec l’histoire finalement assez peu étudiée de Noé que l’on trouve au chapitre 6 de la Genèse.
Passé l’aspect enfantin qu’évoque le souvenir de l’arche de Noé, l’idée première à la lecture de ce récit est que le déluge intervient comme une punition divine :
« Mais aux yeux de Dieu, l’humanité était corrompue : partout ce n’était que violence. Quand il regardait la terre, il constatait que tous les êtres humains étaient corrompus. Il dit alors à Noé : « J’ai décidé d’en finir avec tous les humains. Par leur faute, le monde est en effet rempli de violence ; je vais les supprimer de la terre. »
Un raisonnement qui questionne à la fois la conception que nous avons de Dieu mais aussi notre rapport à la faute.
Mais plus que l’idée de jugement qui semble aujourd’hui bien inaudible à nos oreilles émancipées de toute notion de transcendance – et que je ne saurais développer en quelques lignes-, je retiens celle de causalité : le fait que nos actions ont des conséquences.
C’est peut-être cela la vraie leçon de l’Histoire de Noé, que nous apprenons aujourd’hui à nos dépens après nous être moqués de ceux dont les actes sont dictés par la peur d’un châtiment divin : le fait que les humains commettent irrémédiablement l’erreur de minimiser leur responsabilité dans ce monde.
Quand les élus – parfois encouragés en ce sens par leurs électeurs-, refusent d’installer des zones naturelles inondables parce qu’ils sont obnubilés par le développement économique et la manne que représentent les terrains constructibles au détriment des cours d’eau, ils favorisent les crues ingérables.
Dieu alors, n’a pas besoin d’être invoqué pour expliquer l’ampleur du drame tant les conséquences de la bêtise humaine sont évidentes.
Pasteur Fabian Clavairoly
Les rendez-vous de la semaine
Les cultes de l’été sont le dimanche à 18h00, suivi d’un repas où chacun apportera son propre dîner.
- Dimanche 8 août à 18h00 : culte « en présence » suivi du repas dans le jardin du presbytère si la météo le permet; afin de respecter les mesures sanitaires, chacun apportera son propre repas.
- Mardi 10 août : Départ pour le camp Jura !
- Jeudi 12 août à 17h00 : culte aux Jardins d’Alsace
Pour aller plus loin
https://www.reforme.net/actualite/2021/08/01/luepal-sengage-dans-levangelisation/
Partages bibliques 2021-2022
Quel serait selon vous le meilleur créneau pour les partages bibliques du Bouclier qui ont lieu d’habitude le dimanche entre 19h00 et 22h00 et pour quelles raisons ? Nous vous invitons à remplir ce formulaire :
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