Nous sommes tributaires des confessions de foi des siècles passés, de celles de l’Église Ancienne, tels le Symbole des Apôtres et le Symbole de Nicée- Constantinople, tout comme de celles de la Réformation, en particulier le Petit Catéchisme et la Confession d’Augsbourg pour les luthériens, le Catéchisme de Heidelberg, la Confession Helvétique Postérieure, la Confession de La Rochelle pour les réformés.
Ces confessions voulaient être des interprétations de l’Écriture sainte face à des doctrines et des conceptions théologiques jugées erronées. Tout en rendant témoignage au Christ de la foi, elles sont aussi marquées par les conceptualités de leur temps. Elles sont susceptibles d’être revues, voire corrigées en fonction d’une relecture de l’Écriture.
Une telle relecture fondamentale est proposée par la Concorde de Leuenberg (1973), reçue par les Églises, mais aussi par les textes qui l’ont précédée[[tels que les thèses d’Arnoldshain (1957) et les thèses de Lyon (1968)]] ou qui l’ont suivie[[tels que le texte sur la Cène du Seigneur, Liebfrauenberg (1981) et celui sur l’Église, Vienne (1994)]]. « Les confessions de foi [du XVIe siècle] ne ferment pas la voie à la recherche d’une nouvelle expression normative de l’Évangile, mais l’ouvrent au contraire et incitent à s’y engager dans la liberté de la foi »[[CL = Concorde de Leuenberg (1973)]] (CL 5).
Les confessions du passé sont ouvertes à une expression renouvelée et diversifié de la foi. Au XXe siècle, de nouvelles formulations de la foi, comme la Déclaration de Barmen (1934), ont cherché à actualiser le message de l’Évangile face aux défi du temps présent.
Avec les confessions plus anciennes, ces textes nous encouragent à témoigner aujourd’hui avec joie et confiance de notre foi et de ce qui la fonde, à savoir la bonne nouvelle de l’Évangile.
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